Titre : Bérénice
Auteur : Racine
Edition : Classico lycée
Nombre de pages : 113
Rome,
79 après J.-C. Pour ne pas bafouer la loi romaine qui lui interdit d’épouser
une reine étrangère, Titus doit renoncer à Bérénice, reine d’Orient dont il est
éperdument amoureux. Dans cette tragédie, point de fureur, ni de sang. Mais le
sort des amants est cruel : contraints de se séparer, chacun d’eux est condamné
à vivre seul, loin de l’être aimé. En chantant les amours sacrifiées de Titus
et Bérénice, Racine donne à cette histoire tragique une dimension mythique.
Bérénice,
reine de Judée et amoureuse de Titus, n'a pas été représentée comme une femme
forte alors qu'elle est reine, je trouve cela un peu décevant, elle est plus à
la merci de son bien-aimé, je trouve ça dommage. Titus, roi de l'empire romain,
est tiraillé entre sa patrie et son âme sœur, il retourne tout le temps sa
veste, c'est un peu pénible. Antiochus, amoureux de Bérénice et ami de Titus,
est à la merci de sa dulcinée, il se lamente sans cesse, c'est le personnage
tragique et élégiaque par excellence, il me touche beaucoup.
Il est
vrai que je ne suis pas particulièrement friande de théâtre classique mais j'ai
vraiment apprécié la pièce de Racine. J'adore les tragédies, que ça se finisse
mal, que les personnages soient torturés. Je préfère mille fois cela à Molière,
dont je trouve les œuvres inintéressantes et pénibles à lire ! De plus, c'est
rapide à lire et il y a peu de personnages donc aucun risque de se perdre.
J'aime le fait que Racine ait créé cette pièce sur une simple phrase de Suétone
: "Titus renvoya Bérénice, malgré lui, malgré elle." Bien sûr l'amour
est au cœur de la pièce, ce que je n'affectionne pas beaucoup, mais maintenant
au théâtre je suis résignée et je commence à m'y faire et même à apprécier
cela. En résumé, "Bérénice" se lit vite, l'intrigue est intéressante,
la morale est géniale et la fin est superbe.
"Qu'ai-je donc fait, grands dieux ? Quel cours
infortuné
À ma funeste vie aviez-vous destiné ?
Tous mes moments ne sont qu'un éternel passage
De la crainte à l'espoir, de l'espoir à la rage."
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